Ce qui au départ en 2020 n’était qu’un passe-temps pendant le covid est devenu 𝗧𝗵𝗲 𝗕𝗿𝗮𝗱𝗹𝗲𝘆'𝘀, avec un premier E.P 7 titres"Catch it as it goes!”, puis un album éponyme avec des racines punk indie grunge.
The Bradley's rappelle que les disques sont plus souvent des sentiments plutôt qu’un lieu, c’est la frontière respectable entre deux pôles distincts. Composé de Mat aka Jean-Loose, guitariste chanteur (ex-𝗥𝗲𝗯𝗲𝗹𝘀 𝗔𝘀𝘀𝗵𝗼𝗹𝗲𝘀 et 𝟲𝟱 𝗠𝗶𝗻𝗲𝘀 𝗦𝘁𝗿𝗲𝗲𝘁) et producteur au Indie Ear Studio (Flying Donuts, Athlète, Two Tone Club...), de Fred batteur (𝗭𝗮𝘁𝗼𝗸𝗿𝗲𝘃), puis Jo bassiste (R𝗲𝗰𝘂𝗲𝗶𝗹 𝗠𝗼𝗿𝗯𝗶𝗱𝗲), le trio conserve la sève alternative, esprit D.I.Y avec un terreau sans prise de tête, élaborant des titres courts, efficaces, en époussetant les styles ‘’indie’’.
Cet album donne une vue large d’un spectre sonore pour un rendu énergique, clair et naturel, dans la lignée mélodique des Burning Heads, de l’abrasion indie de METZ, et de tout un tas de ref que ta connaissance entendra, comprendra, parce que The Bradley's sans rien inventer/recycler de nouveau, a bien entendu sa singularité, son accroche, son atmosphère qu’il pose avec un équilibre de variations, le trio sait que le principal ennemi de la créativité est le bon sens. Le groupe joue sans s’incinérer avec ses cendres, parvient à déjouer le labyrinthe du garnissage, du fourre-tout, du trop plein d’idée, il réalise ses titres avec la justesse de ses envies, il se façonne à l’ancienne, sans mirages d'impossibilités, mais l’on sent que The Bradley's tient quelque chose, le sait et qu’il a envie d’aller plus loin que sa rencontre fortuite laissait présager.
The bradley's sait voler de ses propres ailes dans les airs sans filet de sécurité en dessous pour le rattraper. Il veut vivre entouré d’émerveillement en concert.